5 sites de musiques libres de droits pour éditer une vidéo

Vous êtes déjà tombé sur une vidéo sans son, avec ce message en plein écran : “Audio désactivé pour cause de droits d’auteur”. Frustrant, non ? Pour le créateur comme pour le spectateur, c’est souvent le résultat d’une musique mal choisie ou mal déclarée.

Intégrer une bande-son à sa vidéo implique des règles précises. Droits d’auteur, types de licence, cadre d’exploitation : tout doit être clair avant de diffuser. Pourtant, beaucoup pensent que “libre de droits” rime avec “gratuit et sans limite”. C’est faux, et ça peut coûter cher.

Il existe pourtant des plateformes fiables et adaptées à chaque usage, de la vidéo sociale au film corporate. Certaines proposent des morceaux en accès libre, d’autres avec des licences précises, mais toutes ont un point commun : elles vous permettent de créer en toute légalité.

Dans cet article, on vous aide à y voir clair. Où trouver une musique libre de droits sans se prendre la tête ? Quelles sont les règles à connaître ? Et surtout, comment gagner du temps tout en évitant les mauvaises surprises, avec une musique qui porte vraiment votre vidéo jusqu’au bout.

Avant même de choisir la bonne musique, il est utile de savoir combien de temps prend une production vidéo dans son ensemble. Cet article sur Combien de temps pour une création vidéo vous aidera à planifier votre projet de manière réaliste.

Pourquoi la musique est essentielle dans une vidéo?

Une image sans son, on s’en sort. Mais une vidéo sans musique, c’est un vide qui se sent tout de suite. Rien de tel qu’un bon morceau pour donner du rythme et donner de l'émotion. Que ce soit dans un tutoriel, une publicité ou un post sur les réseaux sociaux, la bande-son aide à porter le message et donne vie à la narration

Et ce n’est pas juste une intuition créative. Selon Le CNM : 

• Plus de ¾ des Français (dont 90% des 15‑24 ans) considèrent que la musique « occupe une place importante dans leur vie ». 
• 43% des Français écoutent de la musique via les « vidéos courtes / réseaux sociaux »

En clair, si vous voulez capter l’attention dès les premières secondes, la musique est votre meilleure alliée. Elle crée une ambiance et structure le montage, ce qui renforce l’impact du message. Et c’est encore plus vrai quand la vidéo est courte, comme sur TikTok ou en format YouTube Shorts.

Mais pour que tout fonctionne, il faut aussi respecter les règles. Et c’est là que le choix d’une musique libre de droits devient crucial. Une musique mal créditée ou sous une licence inadaptée peut bloquer votre vidéo, jusqu'à même la démonétiser ou entraîner des poursuites.

Vous travaillez votre rythme de montage ? Ce guide Pitchy sur comment réussir le montage vidéo de votre film d’entreprise pourrait aussi vous intéresser.

Musique libre de droits : définition, conditions et fausses idées

Que signifie vraiment “libre de droits” ?

On l’entend partout, mais peu savent ce que cela veut dire. Une musique libre de droits, ce n’est pas une musique “sans droit”, ni une musique totalement gratuite.

En réalité, c’est une œuvre dont les règles d’exploitation ont été simplifiées. L’auteur ou la plateforme vous accorde une licence, souvent contre paiement unique ou via un abonnement, pour utiliser la musique dans un cadre défini (commercial, personnel, etc.).

La confusion vient souvent du vocabulaire et voici la différence à retenir :

• Musique gratuite : accessible sans paiement, mais pas toujours libre de droits.
• Musique libre de droits : soumise à une licence claire, même si elle peut parfois être gratuite.

Résultat : on peut utiliser une musique gratuite sans avoir le droit de la diffuser publiquement. À l’inverse, une musique libre de droits, bien que payante, vous protège.

Que vous autorise (ou non) une licence musicale ?

Avant de diffuser un morceau sur votre vidéo YouTube, votre site web ou un spot TV, vérifiez la licence. Elle détermine ce que vous avez le droit de faire, et où :

• Usage personnel : pour un projet non commercial, souvent autorisé sans frais.
• Usage commercial : toute diffusion liée à une marque, un produit, une entreprise.
• Broadcast : diffusion TV, radio, cinéma… licence spécifique obligatoire.

Par exemple, certaines plateformes autorisent l'utilisation en ligne mais interdisent la télévision ou l’affichage public sans supplément.

Quel est le rôle de la SACEM et quand doit-on payer une redevance ?

En France, la SACEM protège les droits des auteurs, compositeurs et éditeurs. Elle collecte les redevances dès qu’une œuvre est diffusée dans un lieu public ou via un média.

Voici quand vous devez déclarer (et payer) :

• ✅ Oui : diffusion en télévision, en radio, dans un lieu public, ou lors d’un événement commercial.
• ❌ Non : si la musique est sous une licence libre de droits, bien définie, et utilisée selon ses conditions.

Respecter les droits, c’est aussi une façon de valoriser les créateurs qui donnent vie à vos contenus.

Les 5 meilleurs sites de musiques libres de droits pour vos vidéos

Le choix de la musique compte autant que celui du format ou du message. Une bande-son bien trouvée change le ressenti et fixe le ton afin d'amplifier l’effet. 

Mais encore faut-il savoir où chercher. Certaines plateformes inspirent confiance dès la première écoute. D’autres obligent à décrypter vingt lignes de clauses avant de cliquer.

Voici notre sélection. Cinq plateformes testées pour la qualité de leurs morceaux et la simplicité de leurs licences, compatible avec les projets pro. 

1. YouTube Audio Library : une base gratuite et sans piège

La bibliothèque YouTube fait partie des options les plus accessibles. Les créateurs y trouvent un point d’entrée simple, sans formalité.

• Accès gratuit depuis n’importe quel compte YouTube
• Catalogue filtrable par durée, ambiance ou style
• Licence utilisable en commercial sous conditions
• Attribution souvent demandée (vérifier à chaque fois)

Le catalogue reste utile pour des vidéos à diffusion limitée, comme les tutoriels internes, les vidéos personnelles ou les formats courts diffusés sur les réseaux sociaux. 

La qualité est inégale, mais certains morceaux se démarquent et offrent une bonne base de travail.

2. Pitchy : une plateforme tout-en-un, musique incluse

Pitchy intègre l’audio au cœur du processus de création vidéo. Vous n’avez pas besoin de multiplier les outils, ni de vérifier manuellement chaque licence.

• Bibliothèque intégrée de musiques libres de droits
• Sourcing personnalisé pour vos projets spécifiques
• Montage, musique et export réunis dans un seul outil
• Parfait pour les équipes qui veulent tout gérer en interne

La navigation reste fluide pour la production régulière. L’ajout de musique se fait directement depuis l’interface, sans quitter l’environnement de travail. Une solution conçue pour gagner en efficacité tout en gardant le contrôle créatif.

3. Bensound : une plateforme française simple et directe

Bensound propose une approche limpide. La plateforme mise sur la clarté des licences et une sélection de morceaux originaux produits par un compositeur français.

• Accès gratuit avec attribution
• Licence Pro à partir de 34 €
• Catalogue bien équilibré : acoustique, électro, jazz, piano
• Site clair, rapide, et 100 % français

Les créateurs trouvent ici un équilibre entre accessibilité, rapidité et qualité sonore. Le site fonctionne bien pour des projets corporate, des présentations clients ou des contenus pédagogiques.

4. HookSounds : une identité sonore vraiment à part

HookSounds s’adresse aux marques qui cherchent un rendu premium. Chaque morceau est produit exclusivement pour la plateforme, ce qui garantit une vraie singularité.

• Musiques originales, jamais ré-utilisées ailleurs
• Licences pour pub, télé, événementiel, web
• Interface intuitive avec filtres par tempo, durée ou ambiance
• Abonnement à partir de 29 €/mois

La plateforme cible des projets à forte visibilité. Les créateurs disposent d’un outil qui allie qualité de production et sécurité juridique. La navigation reste intuitive malgré l’étendue du catalogue.

5. Soundstripe : une machine bien huilée pour les créateurs réguliers

Soundstripe répond aux besoins des équipes qui publient fréquemment. Le fonctionnement par abonnement simplifie la gestion des droits.

• Accès illimité à plus de 8 000 morceaux
• Licence commerciale incluse
• Intégration avec Premiere Pro, Final Cut, DaVinci
• Outil parfait pour agences, freelances ou équipes marketing

Il y a un vrai  gain de temps, surtout lorsque le rythme de production s’accélère. Les morceaux couvrent une large palette de styles, avec une cohérence qui facilite le choix sans multiplier les écoutes.

Avant même de choisir votre bande-son, le bon outil de montage peut tout changer. Notre guide des 5 logiciels de montage vidéo pour débutants vous aidera à démarrer avec les bases solides.

Comment choisir la bonne musique pour sa vidéo ?

Un bon visuel attire l’œil. Une bonne composition musicale retient l’attention. Pour créer un contenu qui fonctionne, il faut savoir associer la bonne musique au bon format, tout en respectant les règles. 

L’utilisation d’une musique libre de droits ne se résume pas à un clic sur “télécharger”. Chaque morceau reste une œuvre, avec ses termes et ses droits.

Quelle émotion faire passer à travers la musique ?

Une bande-son n’est jamais neutre. Elle renforce le message et structure la narration tout en créant un lien direct avec le spectateur. Impossible par exemple d’utiliser le même morceau pour une vidéo de sensibilisation ou une pub sur les réseaux sociaux.

L’accompagnement musical renforce l’impact d’une vidéo. Le message devient plus clair et le rythme plus fluide, ce qui rend l’attention plus stable.e. Chaque situation demande une intention précise, en lien avec le ton du contenu.

Quelques exemples d’utilisation adaptée :

• Une musique libre inspirante renforce une page de présentation ou un contenu corporate
• Un ton léger fonctionne mieux sur un format social ou une vidéo tuto
• Une rythmique plus sérieuse accompagne bien les messages institutionnels

Quelle licence faut-il vraiment vérifier ?

Avant de proposer une musique dans une vidéo, mieux vaut prendre le temps de lire la licence. Trop d’utilisateurs oublient que même une musique gratuite peut imposer des restrictions.

Dans les faits :

• Une licence d’utilisation détermine où, comment et quand la musique peut être diffusée
• Un enregistrement audio peut autoriser la diffusion sur page web mais refuser toute exploitation publicitaire
• Certaines plateformes demandent de payer une version élargie pour la télé ou les événements

Un cas concret : une vidéo interne passe sans problème. Une campagne sponsorisée sur YouTube, en revanche, demande une licence commerciale complète.

Comment synchroniser musique et montage ?

Une musique libre de droits ne suffit pas à créer une vidéo fluide. Encore faut-il que le rythme du morceau colle au montage. Une coupure mal placée ou une intro trop longue peut briser l’attention.

Sur Pitchy, l’ajustement sonore s’effectue directement dans l’éditeur. Pas besoin de logiciel externe. La musique suit le visuel en temps réel, ce qui permet de créer une expérience fluide, du début à la fin.

Une vidéo bien rythmée retient plus facilement l’attention. L’utilisation musicale joue alors un rôle clé dans la performance globale, au même titre que le visuel ou le montage. Lorsque le son et l’image avancent ensemble, l’expérience devient plus fluide et plus engageante.

Quelles sont les erreurs à éviter avec la musique libre de droits ?

La mention “libre de droits” donne parfois un faux sentiment de liberté totale. En réalité, chaque enregistrement musical reste une œuvre protégée, avec ses propres règles d’exploitation. Il ne suffit pas de télécharger un fichier pour pouvoir le partager partout, n’importe comment.

Certains pensent qu’une musique libre est forcément gratuite. Cette confusion reste fréquente. Dans la plupart des cas, l’accès gratuit implique des conditions bien précises : créditer l’auteur, ne pas modifier la piste, ou limiter l’usage à certains supports. 

Une vidéo publiée sans respecter ces règles peut poser problème, même si la musique provient d’une plateforme reconnue.

Une autre erreur consiste à utiliser une licence personnelle dans un projet professionnel. Ce choix peut paraître anodin, mais il expose à des blocages, voire à des frais supplémentaires non prévus. Une option commerciale permet d’éviter ces pièges, en donnant plus de liberté sur la diffusion et l’exploitation.

Modifier une piste sans autorisation explicite fait aussi partie des oublis classiques. Certaines licences interdisent tout changement de structure ou de tempo. Vérifier cette information reste essentiel, surtout si vous cherchez à gérer l’ambiance sonore avec précision.

Mieux vaut toujours prendre référence sur les conditions exactes, quitte à acheter une licence plus large. L’enjeu dépasse le prix : il s’agit de garantir la qualité du rendu final, tout en respectant les droits du créateur.

Quelles sont les nouvelles tendances musicales dans les vidéos en 2025

La musique n’arrive plus en dernier sur la timeline, elle entre désormais au brief, au même titre que le script et le cadrage. 

Les équipes pensent « rôle, licence et diffusion » dès le départ pour éviter les allers-retours et poser une identité sonore claire.

• La musique générée par IA s’installe comme un outil d’esquisse : les créatifs testent rapidement plusieurs ambiances, comparent des tempos et valident une direction musicale avant d’affiner avec des pistes plus abouties.
• Les musiques cinématiques gagnent du terrain en corporate : des textures “film”, des montées maîtrisées et des signatures sonores discrètes donnent de l’ampleur à l’interview, au film de marque et à la démo produit.
• Les formats LinkedIn deviennent plus sonores : l’autoplay silencieux impose des accroches visuelles nettes, puis une entrée musicale lisible au moment où le son s’active, avec un mix propre aux mobiles et aux environnements bruyants.
• L’intégration d’outils audio dans les plateformes vidéo, Pitchy compris, simplifie la chaîne de production : une même interface permet de rechercher, pré-écouter, caler la musique sur le montage et exporter en gardant la trace des droits.

Cette évolution a changé la méthode. Les équipes définissent une intention sonore, vérifient la licence et le périmètre d’exploitation (web, social, événement, télévision), puis adaptent le montage au rythme choisi. 

Les bibliothèques intégrées réduisent les frictions : moins d’onglets, moins de fichiers qui circulent et plus de contrôle sur la version et la conformité. Le résultat final sonne plus juste et tient mieux l’attention pour renforcer la cohérence entre image, message et marque, du premier cut à la mise en ligne.

Au terme de ce guide, une idée ressort : la musique porte le récit, mais le droit fixe le cadre. Selon le cas, un enregistrement peut suffire pour le web, ou nécessiter une déclaration SACEM et, parfois, payer une licence étendue. 

La bonne méthode consiste à choisir la musique en fonction du message, puis à vérifier le périmètre : supports visés, durée, territoire, statut commercial ou interne. Une mention claire sur votre site (titre, source, type d’enregistrement, conditions de droit) évite les zones grises et facilite la diffusion. En bref : créativité d’un côté, conformité de l’autre, et une seule règle d’or, anticiper avant de publier.

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